Le projet GENIFER (en cours)

Améliorer la connaissance sur les facteurs acoustiques de la gêne instantanée due au bruit ferroviaire

Telle est l’ambition du projet GENIFER qui a débuté fin 2022 et s’achèvera fin 2024. Il est coordonné par Bruitparif et associe l’UMRESSTTE et SNCF Réseau. Le projet bénéficie du soutien de l’ANSES dans le cadre de l’appel à projets de recherche sur la santé environnement et la santé au travail.

L'objectif principal de GENIFER est d'évaluer la faisabilité d'une étude cherchant à mieux comprendre les facteurs acoustiques impliqués dans la gêne exprimée par les riverains vis-à-vis du bruit généré par le trafic ferroviaire. Le travail consiste à développer un protocole d’enquête destiné à hiérarchiser les événements sonores ferroviaires selon la gêne instantanée suscitée et à le tester auprès d’une soixantaine de riverains de voies ferroviaires, recrutés sur un site pilote en Île-de-France.

Le projet a démarré officiellement le 25 novembre 2022 pour une durée de 26 mois. L’année 2023 a permis de mettre en œuvre les premières phases de l’étude : la sélection d’un site pilote en Île-de-France (à Savigny-sur-Orge dans l’Essonne), le recrutement d’une soixantaine de participants, l’élaboration d’outils de recueil de données (questionnaire, dispositif électronique de notation de la gêne instantanée) et le test de ces outils auprès des participants recrutés au sein du site pilote.

L’enquête a été réalisée d’avril à juillet 2023 auprès de 62 personnes ayant répondu au questionnaire en face à face avec Bruitparif et ayant procédé à la notation de la gêne instantanée au passage de trains. Une instrumentation a été réalisée simultanément à cette enquête. Deux capteurs experts (méduses) ont été mis en place à proximité du centre de la zone d’étude de part et d’autre des voies ferrées ; ces capteurs ont été complétés par deux systèmes d’enregistrement vidéo destinés à caractériser le trafic ferroviaire. Quinze sonomètres ont été par ailleurs répartis sur l’ensemble de la zone d’étude.

La période de juillet à décembre 2023 a été consacrée à l’exploitation et à l’analyse de ces données :

Une modélisation fine du bruit ferroviaire a également été élaborée pour le recalage des mesures de manière à correspondre à l’emplacement réel des participants lors de la notation.

L’année 2024 est consacrée à la réalisation de la deuxième phase d’enquête (écoutes commentées d’échantillons sonores audionumériques) ainsi qu’à l’exploitation de l’ensemble des données recueillies.

Il s’agira, à l’issue de l’analyse des résultats, de valider l’intérêt de réaliser une étude à une échelle plus large pour renforcer la puissance statistique.

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