Les origines du bruit routier
L’intensité du bruit du trafic routier est essentiellement fonction du volume et du type de trafic, du type de moteur et de pneus ainsi que de l’aménagement et du revêtement des voiries. Le niveau sonore est également fortement tributaire de la vitesse des véhicules et de la manière de conduire des automobilistes.
Le bruit émis par les véhicules à moteur est complexe et a plusieurs origines. Il dépend du type de véhicules - VL, PL et véhicules deux roues motorisés - les poids lourds étant en moyenne les plus bruyants.
Pour chaque type de véhicules, le bruit émis provient principalement :
- du moteur et des différents organes de motorisation (échappement, transmission, freinage, climatisation, ventilation...) ;
- du bruit de roulement (contact pneu/chaussée).
Les différentes contributions au bruit routier (Source : Note d’information Cftr n°4 Juin 2001)
La source principale de bruit d’un véhicule varie en fonction de sa vitesse de circulation. En dessous de 30-40 km/h pour les véhicules légers et de 40-50 km/h pour les poids lourds, c’est principalement le bruit du moteur que l’on entend. Au-delà, prédomine le bruit généré par le contact pneu/chaussée.
Principe d’évolution du niveau de bruit global en fonction de la vitesse
Mais l’émission sonore d’un véhicule dépend également :
- de l’allure et des conditions de circulation (trafic fluide ou saturé / saccadé : plus il y a d’accélérations / décélérations et plus le bruit est important) ;
- de la manière de conduire (souple ou sportive : plus le régime moteur est élevé, plus le bruit est important) ;
- de la pente (en phase de montée, le bruit est plus important) ;
- du type de revêtement de chaussée (le contact pneu/chaussée est plus bruyant sur route pavée que sur un revêtement classique, des enrobés phoniques permettent également de réduire le bruit) ;
- pour les vitesses élevées, de la résistance à la pénétration dans l'air (aérodynamisme).