Perception du bruit par les Franciliens
Résultats de l’enquête conduite en novembre 2021 par le CREDOC pour Bruitparif
Après une première enquête menée en 2016 avec le Crédoc, Bruitparif a renouvelé une telle étude en 2021. Du 2 au 24 novembre 2021, un panel représentatif de 3074 personnes âgées de 15 ans et plus ont donc répondu au questionnaire en ligne de l’enquête « Qualité de vie et nuisances sonores : opinion et comportement des Franciliens » du Crédoc.
L’objectif ? Repérer les évolutions sur cinq ans, et notamment savoir si le repli forcé qui a eu lieu sur les domiciles après plus d’une année placée sous le signe de la crise sanitaire causée par le Covid 19 avait ou non modifié le rapport des Franciliens à leur environnement sonore.
Premier enseignement, les nuisances sonores ressortent de plus en plus comme un des inconvénients majeurs liés au fait de vivre en Île-de-France, à un niveau qui rejoint presque désormais celui de la pollution de l’air. D’après les personnes interrogées, le bruit a augmenté au cours des dernières années, et les Franciliens sont de plus en plus préoccupés par celui-ci, qu’ils considèrent même comme la première source de nuisances à l’échelle du quartier.
Par ailleurs, la gêne vécue varie beaucoup selon les circonstances, la circulation routière et le voisinage restant les deux premières sources de gêne à domicile. Autres points significatifs, les impacts ressentis du bruit ont crû depuis cinq ans et les écoutes à risque au casque ou avec des écouteurs ont beaucoup augmenté, en particulier chez les jeunes.
L’étude révèle aussi que les espaces de calme sont recherchés par les Franciliens, même s’ils ne sont pas distribués de façon égale. Ceux-ci sont aussi très intéressés par les solutions qui peuvent être mises en œuvre contre le bruit, et demandent donc logiquement de plus amples informations, qu’ils recherchent notamment auprès de leurs mairies ou de Bruitparif.