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    Premiers résultats scientifiques de l'étude DEBATS

    1/02/2019

    Pilotée par l’IFSTTAR, l’étude DEBATS (Discussion sur les effets du bruit des aéronefs touchant la santé) a été initiée en 2012 par la Direction générale de la santé et l’Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires pour mieux caractériser les relations entre l’exposition au bruit des avions et l’état de santé des riverains.

    Bruitparif chargé des mesures acoustiques

    L’étude comprend trois volets : une étude écologique visant à mettre en relation les indicateurs agrégés de santé avec l’exposition aux bruits des aéronefs, une étude longitudinale sur cette exposition et sur l’état de santé de plus de 1200 personnes, et une étude sur le sommeil portant sur 110 riverains des aéroports de Paris-CDG et de Toulouse-Blagnac. C’est à cette dernière que Bruitparif a contribué plus particulièrement en réalisant les mesures acoustiques dans les logements des personnes concernées.

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    Des effets négatifs sur la qualité du sommeil et le rythme cardiaque

    Deux premiers articles ont été publiés respectivement en octobre 2018 et janvier 2019 avec la participation de Bruitparif dans des revues scientifiques de haut niveau. Dans les deux cas, les résultats contribuent à démontrer que l'exposition nocturne au bruit des avions diminue la qualité objective du sommeil et a un impact sur le rythme cardiaque.

    Le premier article fait partie des rares travaux sur le lien entre l’exposition mesurée au bruit lié aux avions et la qualité objective du sommeil à travers les indicateurs suivants : période d’endormissement, réveil au cours du sommeil, temps total de sommeil, temps passé au lit et efficacité du sommeil. Elle montre que le temps d’endormissement et la durée des réveils nocturnes augmentent avec le niveau moyen de bruit et le nombre d’événements sonores, tout comme le temps passé au lit et le temps total du sommeil, qui pourraient être la conséquence de mécanismes d’adaptation à la privation de sommeil de bonne qualité.

    Le second article établit quant à lui que le rythme cardiaque des personnes exposées au bruit des aéronefs augmente en fonction du niveau moyen d’énergie sonore reçue, mais aussi que l’amplitude du rythme cardiaque dépend du niveau atteint (LAmax,1s) par les pics de bruit liés aux passages des aéronefs. Il conclut toutefois qu’il serait nécessaire de conduire d’autres études sur des nombres plus importants de participants et sur un nombre plus élevé de nuits pour confirmer ces résultats.

    L’analyse complète de l’ensemble des travaux conduits dans le cadre de l’étude DEBATS est attendue en 2020.

    Pour aller plus loin :

    www.bruitparif.fr/le-projet-debats-en-cours

    www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/30669300

    www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1389945718302417

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