Sommaire

    Statistiques d'exposition

    Le croisement de la cartographie air-bruit avec les données de population (voir graphiques ci-après) fait apparaître que près de 9,7 millions de Franciliens (soit 80 % de la population d’Île-de-France) seraient concernés par une exposition simultanée aux pollutions sonores et atmosphériques à des niveaux qui excèdent fortement les recommandations de l’OMS. 850 000 personnes (soit 7 % de la population d’Île-de-France) seraient soumises simultanément à des dépassements probables des valeurs limites réglementaires pour le bruit et à de nets dépassements des projets de valeurs limites 2030 pour la qualité de l’air. La Métropole du Grand Paris concentre 86% des personnes qui sont en situation d’exposition très dégradée du fait du bruit des transports, de la pollution atmosphérique ou des deux pollutions simultanément.

    Les statistiques indiquent également que 488 communes (soit 38 % des communes d’Île-de-France) ont sur leur territoire plus de la moitié de leur population exposée simultanément à une qualité de l’air dégradée et à des niveaux importants de bruit. Une grande partie de ces collectivités sont situées dans le cœur dense de l’agglomération parisienne - notamment Paris, les collectivités de petite couronne et particulièrement celles situées à proximité des aéroports.

    Au contraire, dans 316 collectivités (soit un quart des communes franciliennes), la quasi-totalité de la population est relativement épargnée et par la pollution de l’air et par les nuisances sonores, avec des concentrations de polluants de l’air et des niveaux de bruits proches des seuils recommandés par l’OMS. Il s’agit pour la plupart de communes situées au sein des départements de la grande couronne et qui ne sont pas concernées par des survols d’aéronefs à moins de 2000 mètres d’altitude.

    Une image contenant texte, capture d’écran, diagramme, Police

Description générée automatiquement
    Voir les autres contenus de la section Cartographie air-bruit.
    Partagez-moi sur